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La maternité & moi : Alix

Avant d’être enceinte à mon tour, je voyais l’épreuve de la grossesse comme une étape douloureuse et fastidieuse de l’extérieur.

les a priori pour ma grossesse

Je m’explique : à mon grand âge (35 ans), j’ai pu voir une ribambelle d’amies passer par la case grossesse avec foison de détails parfois effrayants sur les nausées des premiers mois, les restrictions alimentaires qui me semblaient in-sur-mon-tables, moi qui avais besoin d’au moins 2/3 verres de vin pour me détendre, et bien d’autres choses encore. Avant la découverte de ma grossesse, ces récits me mettaient mal à l’aise et je me demandais dans mon for intérieur « mais qu’allais-je faire dans cette galère ? ».

Et pourtant, dès la découverte de ma grossesse en août dernier, un sentiment de sérénité étrange et insoupçonné m’a envahi et ne m’a pas quitté depuis. Comment je me l’explique ? J’ai une gynéco super cool, pas du genre à faire la liste des interdictions, mais plutôt de ce qu’il faut absolument continuer à faire durant la grossesse : sortir, faire du sport, partir en vacances, continuer une vie sexuelle active, la vie normale somme toute ! Diamétralement opposé de ce que j’imaginais.

J’ai eu l’occasion de découvrir aussi que lorsqu’on est enceinte, on devient une sorte de personnification de la maternité, à qui la plupart des gens veulent du bien !  Que ce soit dans mon entreprise, ou par une petite grand-mère dans le bus, tous les parents – anciens ou nouveaux – vous délivrent leurs conseils bienveillants et vous guident dans cette nouvelle étape. Je ne me sens pas seule dans ce parcours, et cela, je l’apprécie !

Il faut que je précise aussi que j’habite en Espagne où les enfants ne sont pas considérés comme des espèces étranges et bruyantes et de fait, ils ont ici leur place dans les lieux privilégiés des adultes. La vue de jeunes couples au festival du Primavera Sound portant leur bambin sur leurs épaules ou buvant des bières en terrasse avec une poussette les soirs d’été m’a fait réaliser qu’on peut être parents de mille façons et que ma vie sociale peut ne pas s’arrêter sitôt l’enfant né.

une autre façon de penser à la maternité

Résultat, j’ai revu tous mes “a priori” sur la grossesse et la maternité, abandonné toutes les lectures qui rendent paranoïaques sur les multiples problèmes qui peuvent survenir, ai continué de marcher le week-end en montagne, de nager, de sortir et profite ainsi pleinement de mes derniers mois de vie sans enfant. En espérant que ça continue ainsi, je vous souhaite à toutes une grossesse sereine !

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